Une architecture écologique

Approche environnementale

L’experience de l’atelier dans les batiments basse consommation

Depuis que les exigences du développement durable se sont invitées dans le monde de la construction est apparue une nouvelle forme d’architecture qui vient accompagner notre quotidien. Ces nouvelles expériences s’appuient sur des pratiques nouvelles (étanchéité à l’air des bâtiments par exemple) ou au contraire permettent de redécouvrir le bon sens ancestral (construction en paille ou en terre).

L’ensemble de nos projets s’appuient ainsi sur la contrainte en l’utilisant comme levier stimulant la créativité. Nous avons ainsi par exemple à notre actif:

  • 2004 : Première maison écologique en bois non traité et isolée en plumes de canards
  • 2010 : Ecole bioclimatique BBC à Cordes
  • 2013 : Maison passive visant le label PassivHaus à Lisle sur Tarn
  • 2013 : Maison pédagogique RT2012 de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Tarn
  • 2015 : Centre de loisirs du Séquestre avec production électrique photovoltaïque

Sensibilisé très tôt aux questions de l’éco-construction (première maison écologique en 2004), je me forme régulièrement sur différentes thématiques liées au développement durable :

  • Formation Architecture & démarche HQE (Haute Qualité Environnementale)
  • Formation Réglementation Thermique 2012
  • Formation Construire en bois, HQE et développement durable
  • Formations Feebat 5a & 5b : Rénovation à faible impact énergétique de bâtiments existants

Des bâtiments sains, respectueux de l’homme et de son environnement

Principes de base d’un bâtiment basse consommation :

  • Profiter des apports de soleil gratuits en optimisant l’orientation sud du bâtiment.
  • Stocker l’énergie solaire passive accumulée au cours de la journée dans des éléments de structure massifs : dalle béton, murs banchés, cloisons en brique de terre crue.
  • Protéger le bâtiment au Nord en minimisant les ouvertures ou par exemple en enterrant partiellement la façade Nord pour limiter les surfaces d’échange et les déperditions.
  • Créer un édifice compact et sur-isolé en employant 20 cm d’isolant lourd à fort coefficient de déphasage contre les parois verticales et 40 cm en toiture.
  • Traiter systématiquement les ponts thermiques et les défauts d’étanchéité de l’enveloppe (autour des menuiseries notamment).
  • En été, offrir la possibilité de ventiler le bâtiment la nuit par un tirage naturel permettant d’abaisser la température des locaux sans solliciter la climatisation.

Eco-construction

1-Relation harmonieuse du bâtiment avec son environnement immédiat

  • Un plan masse aéré permettant un bon éclairage des locaux.
  • Des lieux de vies conviviaux et ombragés favorisant les échanges et la vie sociale (halls, cours, jardin).

2-Choix intégré des procédés et produits de construction

  • Une construction privilégiant des matériaux issus de ressources naturelles locales et renouvelables tels que le bois de structure et la brique de terre crue utilisée en cloisons intérieures.
  • Eco-gestion

3-Gestion de l’énergie

  • Un complément de chauffage dispensé par une pompe à chaleur réversible connectée à une ventilation double flux.

4-Gestion de l’eau

  • Le recours aux toitures végétalisées permettant de temporiser l’évacuation des eaux pluviales lors de gros orages et ainsi de soulager les réseaux collectifs.
  • Possibilité de récupérer les eaux de pluies pour l’arrosage.
  • Le recours aux parkings végétalisés permettant de limiter les surfaces de revêtement étanche et la diffusion dans le réseau collectif de polluants tels que les hydrocarbures.

5-Gestion de l’entretien et de la maintenance.

  • Eviter le recours aux bardage bois dans les situations fortement exposées.
  • D’une manière générale prescrire des matériaux “cuits“ et résistants à l’extérieur de l’enveloppe (terre cuites, acier, béton, verre…) et des matériaux “crus“ et sain à l’intérieur (terre crue, bois)

Confort

6-Confort hygrothermique

  • Une enveloppe extérieure isolante supprimant les ponts thermiques et offrant une excellente étanchéité à l’air.
  • Une forte inertie thermique indispensable au confort d’été dispensée par des murs intérieurs massifs non doublés (béton, terre crue…), des dallages en béton et si le contexte l’autorise, une couverture végétalisée.
  • L’association d’une VMC double flux à un puits canadien permettant de tempérer naturellement les locaux.

7-Confort acoustique

  • L’emploi de murs massifs en terre crue ou en béton plein entre chaque espace conférant une excellente isolation phonique des locaux.
  • Corriger les réverbérations acoustiques en ayant recours au bois et au textile plutôt qu’en employant des faux plafond en dalles.

8-Confort visuel

  • Limiter le contraste et l’éblouissement par le jeu de brise soleil et d’éclairage naturel indirect.
  • temps)

Santé

9-Conditions sanitaires des espaces

  • Eviter le recours au sol souple en PVC contenant des phtalates et préférer le vrai “linoleum“ à base de fibres végétales et d’huile de lin naturelle.
  • Prescrire des produits dont les dégagements en COV et formaldehyde sont maîtrisés ( en quantité et dans le temps)

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